Maison close paris

Découvrez les secrets des maisons closes parisiennes

Paris, la ville lumière, est connue pour ses monuments emblématiques, sa riche histoire culturelle et artistique, et bien sûr, sa réputation en matière d’amour et de séduction. Parmi ces facettes moins connues du grand public, on retrouve les maisons closes parisiennes, qui ont marqué l’histoire de la capitale française.

Les origines des maisons closes à Paris

Au 19ème siècle, Paris connaît une période de forte croissance démographique et économique. Cette prospérité attire une population venant de toute part, y compris des travailleuses du sexe. Face à cette situation, les autorités décident de réglementer la prostitution en instaurant les maisons closes, également appelées “maisons de tolérance”. Ces établissements permettent de contrôler et d’encadrer la pratique de la prostitution, tout en offrant un cadre sécurisé aux clientes et aux travailleuses du sexe.

L’âge d’or des maisons closes parisiennes

Entre la fin du 19ème siècle et le début du 20ème siècle, on compte près de 200 maisons closes à Paris. Chaque établissement se distingue par son décor, son ambiance et ses spécialités. On trouve ainsi des maisons luxueuses, réservées à une clientèle aisée, comme Le Sphinx ou Le Chabanais.

Le Sphinx : un lieu mythique

Le Sphinx, situé dans le 9ème arrondissement de Paris, était l’une des maisons closes les plus célèbres et luxueuses de la ville. Inaugurée en 1931, elle comptait trois étages et proposait plusieurs types d’ambiances : boudoirs aux décors orientaux, salons aux allures de palaces, ou encore chambres aux miroirs sans tain.

Le Chabanais : une référence mondiale

Fondé en 1878, Le Chabanais était considéré comme l’une des plus belles maisons closes du monde. Situé à deux pas du Palais-Royal, il accueillait une clientèle prestigieuse, dont des membres de la haute société et de la royauté européenne. Le roi Édouard VII d’Angleterre était notamment un habitué des lieux, disposant même de sa propre chambre équipée d’une baignoire en cuivre.

La fin des maisons closes à Paris

Après la Seconde Guerre mondiale, les maisons closes sont progressivement fermées en France. La loi Marthe Richard, votée en 1946, interdit en effet les maisons de tolérance sur tout le territoire français. Les établissements parisiens ferment alors leurs portes, mettant fin à une ère mythique.

Les maisons closes aujourd’hui : entre nostalgie et modernité

Si les maisons closes n’existent plus légalement à Paris, leur histoire et leur atmosphère continuent d’inspirer artistes, créateurs et entrepreneurs. Ainsi, plusieurs lieux parisiens proposent aujourd’hui de replonger dans cet univers fascinant.

Les bars à hôtesses : une alternative moderne

Sans proposer explicitement de services sexuels, certains bars à hôtesses offrent un cadre qui rappelle celui des anciennes maisons closes. Dans ces établissements, les clients peuvent boire un verre en compagnie d’hôtesses, discuter ou jouer à des jeux de société. Le décor et l’ambiance, souvent feutrés et intimistes, s’inspirent directement du passé.

La marque Maison Close : hommage à la lingerie vintage

Dans le monde de la mode, certaines marques se sont également emparées de l’univers des maisons closes pour créer des collections de lingerie. C’est le cas de la marque Maison Close, qui propose des pièces raffinées aux détails soignés, inspirées de l’époque des boudoirs parisiens. Les clientes peuvent ainsi se procurer des soutiens-gorge, culottes et autres accessoires, avec un service de livraison rapide et des retours facilités.

  • Marque : Maison Close
  • Lingerie : soutiens-gorge, culottes, guêpières, porte-jarretelles
  • Livraison : rapide, discrète
  • Retours : sous 14 jours

En somme, même si les maisons closes parisiennes ont disparu du paysage urbain, leur histoire et leur héritage culturel continuent d’influencer la création artistique et l’imaginaire collectif. De la mode à la restauration en passant par le monde de la nuit, ces lieux mythiques inspirent encore aujourd’hui ceux qui cherchent à revivre ou à réinventer l’époque des boudoirs parisiens.

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